« La Mine à bonbecs » \Irène Cohen-Janca.\ Éditions du Rouergue. \Prix : 6,50 euros.
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9/10
Les oursons, les crocodiles, les fraises Tagada, les durs, les acidulés, les mous, les qui-font-des-bulles, Abel, Nab et Paulo en sont dingues ! Mais de quoi ? Des bonbecs, pardi !
Et s’il faut en chaparder quelques-uns dans la boutique de bonbons de la gentille Mme Mine, les gredins ont toujours plus d’un tour dans leur sac. Seulement, le jour où Mme Mine n’a plus de quoi payer ses factures et doit mettre la clé sous la porte, les garçons se sentent coupables et décident de prendre les choses en main… Clique pour découvrir un extrait de ce roman palpitant.
La boutique de Mine, c’est l’île mystérieuse, la caverne d’Ali Baba, la grotte enchantée. J’aimerais bien rester enfermé dedans toute une nuit à jouer l’explorateur. Quand on sera très riches, on s’est juré avec Paulo et Nab d’acheter tout ce qu’il y a dans la boutique. […] Et on fera une fête terrible ! […] On ne mangera que ça, rien que ça, ce qu’il y a dans la boutique de Mine, ce qu’on préfère au monde : DES BONBECS !
Paulo, avec son air de garçon bien élevé, a sorti les deux euros. C’est toujours lui qui joue l’innocent. Sa mère, à son grand désespoir, l’habille comme dans les catalogues La Reboute. […] Donc, c’est Paulo qui choisit lentement, très lentement et pose des questions à Mine, pendant que Nab et moi, on fait notre travail. Notre méthode est très sérieuse : Paulo distrait Mine, Nab vole et, moi, je surveille. […] Je trouve que les bonbecs volés sont bien meilleurs que ceux achetés. Comment expliquer ça ? Ils ont plus de goût, voilà.
Ce matin, Paulo est arrivé en courant au collège, et de loin, il s’est mis à hurler : […] Les parents d’Arthur disent qu’elle a plein de dettes et que c’est une saisie. Ils vont fermer la boutique. Il faut sauver Mine, et, pour la sauver, il faut trouver de l’argent. […] Comment trouver de l’argent ? En en demandant, on va faire une quête. On a pris un plan du quartier et entouré les endroits où on attaquerait. Comme les militaires qui dressent un plan de bataille. Au début, on manquait un peu de courage, Paulo râlait.— Quoi, on va mendier ??? Mais Nab lui a cloué le bec : - Non, on va sauver Mine après l’avoir fait couler. En avant !
J’ai beaucoup aimé. J’ai aimé surtout quand ils venaient dans la boutique de Mme Mine et qu’ils prenaient des bonbons. J’ai trouvé que l’histoire était amusante. J’ai trouvé les dessins très jolis et il y en a beaucoup que j’aime.